mardi 2 octobre 2012

La publicité a-t-elle remplacé la politique?


Voilà ce que je veux dire...
 "Et c’est un peu ça, la laitière : la fin de l’histoire. La crème caramel réconcilie tout le monde : elle instaure la paix et la concorde, mieux que tous les régimes politiques qui ont tenté de le faire, à commencer par le pouvoir issu de la Révolution Française qui, sous prétexte d’assurer le bonheur de tous, a fini par instaurer la Terreur – comme tous les pouvoirs qui prétendaient instaurer le bonheur de tous. Apparemment, les luttes politiques n’ont jamais mené à rien et d’ailleurs, on n’y « croit » plus. La publicité répond bien mieux aux besoins et aux désirs des peuples, et la société de consommation les rend heureux."



mardi 4 septembre 2012

Quelques grammes de PHILO dans un monde de pub (aux éditions Max Milo)



"Une des campagnes les plus laides que je connaisse, c’est celle d’Orangina, avec ses couleurs criardes et ces animaux monstrueux aux corps humanoïdes et très « sexualisés » : l’ours qui se met du déodorant et la girafe qui étend son linge avec la lessive Orangina,  « naturellement ». Rien de naturel dans tout ça, évidemment. Mais pourquoi montrer des images si repoussantes pour une publicité ? Pourquoi créer le malaise quand le but est de donner au consommateur l’envie d’acheter un produit ? Bien sûr, c’est qu’on est parvenu au nec plus ultra de la publicité « conceptuelle » qui a depuis longtemps dépassé la simple réclame, pour devenir œuvre d’art. (...) « Si les marques ne sont pas des produits mais des idées, des attitudes, des valeurs et des expériences, pourquoi ne pourraient-elles pas également constituer une culture ? » C’est bien ce que montrent ces pubs où la bouteille d’Orangina peut tout aussi bien devenir un déodorant pour les ours ou une lessive pour les girafes. Le message est clair : je suis une marque tellement connue qu’il est inutile de vous expliquer ce que je vends. D’ailleurs, je ne vends rien : je ne suis pas une marchandise, je suis un « concept » ou une œuvre d’art. Bref, « la marque se répand ». Et en matière d’art, on a déjà vu bien pire dans la revendication d’une esthétique du laid dérangeante : le baroque, le surréalisme ou les tableaux torturés de Francis Bacon. Ce n’est pas beau, c’est monstrueux et donc, magnifique. Cette campagne Orangina provoque bien ces sentiments par lesquels Kant définissait le Sublime : « l’étonnement qui confine à l’effroi, l’horreur et le frisson sacré qui saisissent le spectateur »

Par contre, il y a une autre campagne encore plus laide, pour Virgin radio, « restons frais ». Et là, même en allant chercher Kant, il faut bien admettre que si cette campagne est laide, c’est juste parce qu’elle est complètement ratée – et pas fraîche du tout..."

Sorti le 30 aout 2012. 

dimanche 22 juillet 2012




avec Gilles Vervisch,



Tous les samedis à midi, 
à partir du 4 aout,

mardi 21 février 2012

Carnaval de Dunkerque: la philosophie du hareng

Pourquoi lancer des harengs à la foule pendant le carnaval de Dunkerque? Et d'où vient ce plaisir de sentir le hareng?

Un genre de grossièreté qui évoque peut-être les mauvaises manières de Diogène le Cynique, qui se moquait des conventions.





Pour en savoir plus,

Le podcast de la chronique philo

mardi 31 janvier 2012

Intervention de Nicolas Sarkozy: y a-t-il plusieurs vérité?

Que faut-il penser de l'intervention de Nicolas Sarkozy, dimanche 29 janvier?

Libération écrit en Une : « un président perdu », pendant que le Figaro parle de « mesures fortes pour relancer l’économie. » Apparemment, personne n'a vu le même film.

Alors, y a-t-il plusieurs vérités, comme l'admet le Président lui-même à la fin de son interview ?

La réponse dans la chronique "façon de penser":

En Podcast.